• Stans - 8 février - Un petit tour et puis s'en va

    Je ne crois pas au génie, mais aux moments d'inspiration conditionnés. Pour un coup de génie, il faut un problème à régler. La solution n'est pas dans l'immédiat, elle est dans un lien entre le problème et un élément insolite. Par exemple, comment résoudre le problème d'un délégué aux affaires agricoles qui doit trouver d'autres sources de revenus pour les paysans ? On s'éloigne, on délire, on prend le train, on tombe sur un article sur Natascha Kampusch, on mange un kebab – la question demeure ! – on lèche quelques vitrines, on attrape froid et on fait un lien ! Oui, la vache tient chaud, elle rejette du méthane ! C'est une véritable centrale énergétique. Le délégué va proposer au paysan de proposer un abonnement vache à des privés, un chauffage central à installer dans l'appartement ! Quand la solution se présente, on a envie de courir tout nu comme Archimède en criant « Eurêka ! » ou de tirer la langue comme un certain physicien.
    Il n'y a donc pas besoin d'être ténébreux pour écrire. Il suffit d'être rigoureux et de préparer les conditions qui rendent la trouvaille possible. Sauf que parfois ça marche pas ! C'est là que l'acte créatif possède une part de mystère !


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