• J'ENCULE LE MONDE AVEC UNE BROSSE A CHIOTTE M-BUDGET

    Ce sera peut-être le titre d'un prochain spectacle. Dur d'être Suisse aujourd'hui. Dur d'être démocrate aussi. 

     


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  • To be continued bientôt sur un autre projet d'écriture. Ou sur plusieurs à la fois. Verra bien!

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  • Quelques répliques passées au scalpel, qu'il me coûte d'enlever. C'est le régime minceur. Pour plus de clarté et pour éviter les redites, les longueurs. C'est le fameux principe d'Aristote de la nécessité. Le théâtre ne supporte pas le verbiage.

    MADAME YOLANDE. Est-ce que tu connais quelqu'un, après le TJ, qui s'est levé pour aller parler au Président ? Allez, reprends un peu de salade aux patates !

    DAISY. Quoi ? T'es encore là ? T'as déjà plus la Macarena dans le sang ? (...) C'est ça ! Va chauffer le banc de touche ! (...) Tu crois que je sais pas ce que c'est réfléchir ?
    PETRONILLE. T'as même pas de sixième sens.
    DAISY. J'ai pas besoin de toi pour être sympathisante avec les animaux. (...) T'as déjà dormi sur la paille ? Paraît que ça donne des idées de Pince-mi Pince-moi ! (...)Y aura même plus besoin d'immigrés pour traire les vaches. Liquidés, les clandestins ! Alors on va fermer les portes pis être complètement autonomiste. Ça me rend super happy !
    PETRONILLE. Va te détendre ! Va dépenser de l'argent ! Je m'appelle Pétronille et j'ai la détermination du kamikaze.

    DAISY. Paraît que les yacks donnent du lait rose. Ce serait plus simple pour fabriquer des Yop aux fraises.

    DAISY. Elle s'enregistre. Sarkozy, il a rêvé toute sa vie de devenir président. Le lendemain qu'il a été élu, il paraît qu'il savait plus quoi faire sur son yacht avec Johnny. Dans quelques années, il sera sous prosac. Y a vraiment rien qui dure.


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  • Il fait froid au Stand. Le public est assez frileux, souvent en assemblée confidentielle. Nous avons certainement prévu un trop grand nombre de dates à Moutier. Dix représentations avec une capacité de 250 places, c'est mission impossible. Néanmoins, ces relativement petites jauges de public constituent une sorte de banc d'essai. Elles nous donnent du recul et de l'élan, celui dont a besoin le boucher pour abattre sa lame sur un morceau récalcitrant. Alors on enlève la couenne, les nerfs et les abats pour présenter au public un morceau de plus en plus tendre. Digeste. C'est jouissif pour un auteur de trancher dans le lard après l'épreuve de la scène. Ce sera beaucoup plus délicat à avaler pour les comédiens et les techniciens qui s'adapteront. Nous cherchons à ce que cette vache accouche d'un veau de compétition.

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